Le chemin de mes créations

Chers visiteurs, bienvenue à tous. Vous trouverez tout d’abord une brève description du cheminement de la construction de mes travaux. Plus loin, la découverte de mes créations vous promènera à travers les différents formats ou catégories que j’ai pu en faire. Les créations les plus récentes qui demandent une continuelle mise à jour, ont parfois tendance à être un peu trop nombreuses, veuillez m’en excuser. Je ne prends pas toujours le temps de retirer les plus anciennes. 

En dernier lieu, une courte biographie qui m’amène à nouveau à un bref un regard et description de mes tendances artistiques. Je vous remercie du temps et de l’intérêt que vous pouvez porter à mon travail. Je suis bien sûr joignable aux réfèrences indiquées tout au bas du site.

Il me semble que la route de la construction de mes œuvres est comparable à la vie, je veux dire à ma vie, mais aussi peut-être à la vie de chaque individu.
Tout d’abord, nous sommes une pièce unique avec une valeur intrinsèque. Puis cette entité, chemin faisant, rencontre, se lie, s’associe, se sépare, se dissocie et, de ce fait, change, se façonne, fait partie d’un tout, cherche l’union qui la complètera et affirmera son existence.
De la même manière, la pièce originale d’une valeur intrinsèque relative, plus ou moins esthétique, mais bien sûr toujours accrocheuse, surgit sur ma route. Alors, je m’en saisi, m’en approche, la relation s’installe, je la mets dans la poche ou sur le dos. Aussi belle soit-elle, toute seule et isolée, elle restera création de la nature ou du hasard, mais pas celle de l’artiste.
Après un certain temps, cet objet croise de nombreuses autres pièces dans l’atelier. Dans la multitude des présences, des individualités semblent tellement faites l’une pour l’autre, semblables à des individus qui dans la multitude se découvrent, s’attirent, sans que l’une ne nuise à l’autre, mais l’une renforçant l’autre.

De ces unions, un sentiment naît, une émotion grandit, un envoûtement se crée, l’œuvre a pris existence. Mais deux, c’est beau, est-ce suffisant ? Un nouvel apport renforcera-t-il, affaiblira-t-il ? Le doute est là, l’équilibre peut être rompu. Associer un élément de plus, c’est peut-être s’éloigner de l’esprit, de la sensibilité, voire de s’égarer totalement. Tant que l’on-a-pas dit point final, tout peut arriver, réussite ou échec.
L’individu qui veut aller de l’avant est tenté par la recherche, parfois bénéfique, souvent hasardeuse ; pourtant sans audace, sans tentatives ni sans expériences, la vie comme la création deviennent très vite répétitives, ennuyeuses et même peut-être insipides.
L’aventure ouvre de nombreux horizons, la vie et la création s’enrichissent, on doit faire le calme, améliorer la maîtrise, se laisser aller, contrôler sous le temps qui passe, blanchissant la tignasse, diminuant les forces, étalant l’immensité du reste ; c’est à dire l’inconnu – là où la vie, la matière et l’artiste naviguent peut-être à vue, mais s’épanouissent.

Mes travaux

Pierre Le Caër

Petit format

Créations récentes

Pierres suspendues

Anciennes

Pégase

Grandes pièces

Catalogue – Extraits

Focus sur 3 œuvres

La Frégate

En avant toute !

Cette sculpture de Pierre Le Caër, Frégate, par son mouvement, nous entraine vers des contrées lointaines. Il faudra braver le vent et l’océan, le vent en poupe.

A l’abordage ! Rien ne pourra atteindre cet équipage, qui fend le vent et la mer tel la peinture de « La Liberté guidant le peuple ». Ce mouvement très dynamique ne peut que vous conquérir.

Un équipage évidemment soudé, tel que l’indique son aspect concentrique et cylindrique.

Ils ne font qu’un.

Sans titre

Cette sculpture élégante de Pierre Le Caër parle d’elle-même, elle est à placer sur un fond blanc qui fait ressortir la silhouette du modèle.

Le Guerrier protège ce qu’il a de plus cher – Sans titre – afin de trouver son repos. « Sans titre » est la promesse, SA promesse. Promesse de l’avenir, doux et qui assure la transition au Fils qui lui aussi protégera « Sans titre » … et certainement une autre.

Les courbes évocatrices et sans équivoque provoquent les sens. Cette sensualité vous transportera à coup sûr soit dans vos souvenirs, soit dans vos rêves…

Reste à mettre le visage pour que votre imaginaire termine « Sans titre » et devienne une image.

Rendez-vous

Cette petite sculpture de Pierre Le Caër évoque un espoir, le plaisir de l’attente d’un rendez-vous auquel on pense longtemps à l’avance et dont on a le cœur serré au fur et à mesure que se rapproche l’heure.

Cette statue est la matérialisation d’un cadeau à faire à l’Autre, pour permettre d’évoquer rapidement un avenir, un souhait.

C’est un rendez-vous joyeux, amical, amoureux, positif rien à voir avec ces échéances de la vie que l’on redoute.

Biographie

Je suis né le 7 mars 1947

à Brest , en Bretagne, de parents bretons, tout à l’ ouest du Finistère, accolé à la mer.

Passionné par le Judo je quitte la région en 1968, pour le Japon où j’y séjourne au total 3 ans, alternant les retours au pays et de nombreux autres séjours aux Etats-Unis d’Amérique, à Reno au Névada et à San-Francisco en Californie pour un total de quatre années.
Finalement, j’ouvre mon propre Dojo à Rennes en 1981, y séjourne huit ans avant de m’installer en 1989 à Paris où je crée le « Dojo de la Chapelle » dans le 18ème arrondissement.

C’est à Paris en 1995 que je commence la sculpture.

Haut gradé, professeur de Judo formé à l’école japonaise j’arrive à partager mon temps entre mes deux passions au fond d’une cour où se situent le Dojo et l’atelier.
Evincé en 2017, pour raisons immobilières, de ces magnifiques locaux, c’est en Bretagne que je me réfugie, consacrant aujourd’hui la plus grande partie de mon temps à la création. Mais sans toutefois oublier de partager les connaissances de la discipline nippone au sein du « Dojo Brestois » mon club d’origine.

L’expression artistique s’est révélée chez moi au printemps 1995 à Paris.
Une fine lamelle de bois de chêne accrocha ma sensibilité, je parvenais à la garder érigée et oscillante grâce à deux vieux et magnifiques clous, la beauté du bois si fin que presque transparent, laissant passer la lumière et sa fébrilité mais aussi la force des pièces métalliques créaient incontestablement une composition esthétique et touchante. Au regard de cet objet, bien des gens s’en émerveillèrent et m’en firent part.

Naturellement, chaque jour mes pas me menèrent au petit réduit dont j’avais fait mon atelier. J’y avais entassé beaucoup de pièces métalliques diverses, des pierres, des morceaux de bois.glanés au fil de mes promenades. Les créations quotidiennes qui en sortaient, étaient couronnées du même succès. Succès facile car il faut bien le dire, je les exposais le soir, à la buvette du club de Judo, aux regards de mes propres élèves.

Ces objets s’accumulaient rapidement et aussi mon envie de les montrer, cela m’amena à chercher quelques galeries où exposer. Je fis l’expérience de deux ou trois mauvaises aventures dans des galeries parisiennes pour « attrape nigaud ».

A cette même époque, Catherine Dechosal ma compagne, institutrice de son métier pris une année sabbatique pour tenter d’impulser une dynamique à mon éventuelle carrière. Sans doute trop pris par mon métier et mon implication dans la discipline du Judo, je n’arrivais pas à donner suffisamment de moi-même et son travail ne prospéra pas. Je lui en suis toujours bien reconnaissant et les nombreux catalogues confectionnés par elle me rendent encore de nombreux services.

Durant l’année 2000, par le plus grand des hasards, une amie me présenta à la Galerie de madame Jane Bastien à Bruxelles. Intéressée par mon travail, madame Bastien exposa tout de suite 4 de mes œuvres dans sa galerie.

En très peu de temps, trois sculptures « la Chatte », « Immobilité » et « la lune de Montmartre », furent vendues. Puis elle m’invita à participer à une exposition collective, dans cette même galerie, qui se tenait du 21 juin au 10 septembre 2000. Notre collaboration pris fin au printemps 2001. Malheureusement pour moi.

Cette période me donna une certaine confiance en moi. J’enchaînais plusieurs belles expositions: l’une dans le grand et magnifique hall du siège social du Crédit Mutuel de Bretagne à Rennes, une autre à la Fédération Française de Judo porte de Châtillon à Paris, et aussi dans le hall d’entrée de la Mairie de Brest, tous, de grands espaces mettant en valeur les pièces les plus volumineuses.

J’exposais également à deux reprises au Dojo Brestois qui avait la gentillesse de m’accueillir en temps qu’ancien du club et jeune créateur, dans un bel espace où il y avait beaucoup de passage.

En 2003 je pouvais investir des locaux jouxtants mon club de judo et y installer mon atelier tout en créant une association appelée «le Croisement des Arts »
Cette association, dont les Présidents ont été monsieur Michel Brugnon artiste lui-même à ses moments perdus, puis  monsieur Gérard Morel romancier, tous deux nous ont permis de garder ouverte une salle d’exposition pendant une douzaine d’années.

Finalement, bien que titulaire de baux commerciaux en 2017, je subis une éviction de mes locaux ce qui marquait inévitablement la fin de mon expérience parisienne de professeur de Judo et aussi la fermeture de cet atelier-galerie.

Je rentrai en Bretagne à Ploudalmézeau dans le Finistère-nord pas trop loin de Brest. Magnifique région, certes un peu austère. Cependant, l’important pour moi étant l’espace de travail :  » 700 m2 couvert  » , un grand hangar fermier servant à la fois d’atelier et de logement. Tout ce dont j’avais besoin !

Voilà bientôt, quatre ans que je suis ici, l’installation avance, mon activité est dense. Je fais quelques progrès dans mes techniques d’assemblage et j’ai surtout beaucoup de temps à moi, élément indispensable, car lui seul, révèle ou non l’oeuvre.

D’un autre coté, je poursuis le Judo et donne 2 cours par semaine au Dojo Brestois où j’ai commencé en 1961, avec mon professeur, maître Claude Urvoy. 9ème dan 89 ans toujours sur le tatami et en bonne forme.

Bien que n’ayant jamais fait trop d’efforts pour exposer ni me faire connaître, un ami m’a finalement convaincu de montrer mes créations à travers le monde grâce à ce site je l’en remercie vivement.

Pour ce qui est de mon travail, les gens disent qu’il y a une présence dans tous ces objets, je suis assez d’accord avec cela.
Ils disent aussi que chacun peut en avoir une image différente. C’est sans doute la place de l’imaginaire, car dans chaque sujet, en effet, réside l’expression indispensable d’une image, d’une émotion : la matière, véritable allégorie de mes sensibilités.

Pour ma part, j’aime l’équilibre, j’aime que l’oeuvre suffise à sa stabilité et si je pose un socle c’est pour la figer définitivement. Quand une œuvre est équilibrée, elle possède déjà une grande part d’harmonie. A partir du moment où équilibre et harmonie se réunissent, peu de choses contrarient l’esthétique et l’objet me semble acceptable et durable.

Ce qui m’entraine dans ces chemins là ? C’est compliqué à définir. Je peux rester sans exécuter aucune création pendant des périodes assez longues, tant que la matière ne m’interpelle pas, je reste là vide, mort de toute création.

L’actualité bien souvent m’accroche, j’ai réagi spontanément à l’attentat du 11 septembre 2001 à New-York, en créant une trilogie. La Covid 19 a généré une assez longue série également. Poésies et chansons ressortent aussi souvent en petits objets pleins d’intimité.

Mon travail subit l’influence de la région : mer et côte. Force, permanence et beauté.

Chers visiteurs, je vous remercie de votre passage et j’espère que vous y avait fait une halte agréable. Si vous passez à Ploudalmézeau n’oubliez pas de me rendre visite.

Me contacter

Pour toute question ou renseignement, n’hésitez-pas à me contacter
par téléphone, email ou via le formulaire de contact ci-après.

Pierre Le Caër

06 73 43 02 54
pierre.le.caer@gmail.com

Bretagne – France

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